Chaque année, à pareille époque, reviennent les questions sur le redoublement. La conférence de consensus du CNESCO qui s’est déroulée en janvier 2015 a pointé son inefficacité en premier degré. En effet « À difficultés égales, un élève redoublant progresse moins bien qu’un élève passé au niveau supérieur. Couper un élève de son « groupe classe » contribue à l’échec du redoublement. D’autre part, en plus de ces effets visibles, il faut aussi tenir compte des « effets secondaires » moins perceptibles mais tout aussi réels comme la perte de confiance, le déclin de l’estime de soi déjà détériorée par la difficulté et par conséquent l’absence manifeste de motivation… »
(Xavier de Beauchesne Adjoint pédagogique Direction Diocésaine de Franche Comté)
Le CNESCO suggère plusieurs pistes qui ne concernent d’ailleurs pas que le premier degré :
• Privilégier l’aide aux élèves en difficulté, au sein de la classe, sur le temps scolaire.
• Permettre aux professeurs de cycle fondamentaux (CP-CE2) de suivre leurs élèves durant trois ans.
• Proposer un examen de rattrapage national en septembre en classes de fin de cycle précédés de stages intensifs de plusieurs semaines durant l’été.
• informer/sensibiliser les élèves, leurs parents et les professionnels sur les effets pédagogiques et psychologiques négatifs du redoublement
• Etc …
Pour en savoir plus reportez-vous à l’ensemble des travaux.